jeudi 2 décembre 2010

Retrouvailles à Goa


Goa. LA plage de l’Inde. Les années 70 ont vu les hippies s’y établir pour l’hiver alors que le climat des montagnes de l’Himachal Pradesh devenait trop froid. Un endroit cool, laid-back où il fait bon passer le temps à pas faire grand-chose, et vivre à peu de frais tout en dégustant des fruits de mer et en sirotant une Kingfisher bien froide. Goa la douce a bien changée…

En fait, Goa c’est un état de l’Inde qui regroupe de nombreuses plages ayant des vocations diverses. Grosso modo, il y a les plages du Nord dont Arambol et Ajunta où les jeunes sont nombreux et l’esprit est à la fête. On peut encore y retrouver des soirées Rave qui, malgré les efforts des autorités pour réduire le niveau de bruit et de casse, voient les danseurs s’épancher sur la plage jusqu’à l’aurore. Puis, il y a les plages du centre qui accueillent les touristes européens pendant une semaine ou deux dans des hôtels en béton ou des « Resorts » de qualité variable. Beaucoup de jeunes Britanniques et de familles Russes. Enfin, il y a les plages du Sud, autour de Palolem, plus tranquilles, où le développement est plus modeste et le rythme plus doux.

Le 7 octobre dernier, ma dulcinée venait me rejoindre. Nous avons prévu environ six semaines dans le Sud de l’Inde et un autre six semaines en Indonésie. Afin de lui permettre un atterrissage en douceur, c’est à Goa, plus précisément à Agonda Beach, dans le Sud de l’état, que j’ai choisi de l’accueillir. Le moment était bien choisi pour moi aussi, car après un mois au Rajasthan, un petit brin de repos sur la plage me souriait.

La première semaine fut donc occupée par de longues marches sur la plage, la découverte de la cote en Scooter, le partage de bonnes bouffes et de Kingfishers (le vin n’est pas vraiment une option ici) et, et, … et c’est ça… La plage à Agonda est très belle. Bon, ce n’est pas le sable blanc et les lagons turquoise de la Thaïlande ou des Philippines, mais les cocotiers et les pins bordent une plage de deux kilomètres de sable fin faisant face à l’ouest où les couchers de soleil sont sublimes. La bouffe est bonne, les gens sont sympathiques et les vaches qui vagabondent sur la plage en fin de journée ajoutent un brin d’exotisme au séjour.

Ainsi commence donc le voyage à deux. C’est très agréable de retrouver Marie-Claude et de reprendre une relation de proximité. C’est également agréable de parler sa langue et de ne pas devoir se décrire et se raconter à chaque nouvelle rencontre. Et puis, elle est franchement de bonne compagnie ma blonde. Il y a par contre la nécessaire période d’adaptation. Ça fait quatre mois que je ne consulte personne pour tous les choix qui doivent se faire au quotidien. T’as faim? On mange où? Tu veux de la musique? Comment ça pas AC/DC? On part demain, non, après demain? On prend le train? Le bus? Celui de 10 heures ou 13 heures? Comment ça t’as fini la bouteille d’eau? Disons que j’avais pris un certain rythme et qu’il a fallu un peu de réajustement avant de retrouver un équilibre à deux.

J’avais aussi pris l’habitude d’écrire et de mettre à jour mes photos régulièrement. Les dernières semaines le temps semble filer entre mes mains et je n’ai pas su trouver le temps de vaquer à ces occupations. De plus, je partage déjà mes aventures avec quelqu’un donc je ressens moins le besoin de me confier à vous. Je me suis cependant promis de reprendre le collier et voici donc ma première mouture, juste pour vous dire où j’en suis. Je me promets de vous faire part très bientôt de mes impressions du Sud de l’Inde, en commençant par Hampi, un endroit tout simplement magique. D’ici là je mettrai en ligne quelques photos sur Picasa pour vous mettre l’eau à la bouche.
Je vous rappelle l’adresse :

http://picasaweb.google.com/110733021561570113813

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