mercredi 9 février 2011

Il ya longtemps...

...que je n'avais pas donné signe de vie. Bonne nouvelle, après une pause de deux mois mon blogue reprend vie!! La dernière fois que j’ai écrit, je vous promettais un bilan de mes cinq mois en Inde, et vous l’aurez… mais pas tout de suite.



Aujourd’hui je fais simplement reprendre contact et faire un petit résumé de ce qui c’est passé depuis le début décembre. Je vous entends déjà me dire « T’es où? ». Curieux que vous êtes. Je vous laisse trois chances. Bali? Non, Bali c’est déjà du passé. La Thailande? Non, mais j’ai passé trois jours à Bangkok en chemin pour ici… Pas encore le Népal?
Petits futés, en plein dans le mille! Je suis assis dans un petit bar dans le quartier de Thamel de Katmandou à écouter de la musique lounge et à taper frénétiquement sur mon clavier tant j’ai de choses à vous dire.

Bon, les grandes lignes tout d’abord. Après l’arrivée de Marie-Claude à Goa le 7 novembre dernier, nous avons passé 5 semaines dans le sud de l’Inde avant de séjourner un mois à Bali où on a été rejoints par ma « famille étendue », soit mes deux enfants (Alexis et Julia) leur mère (Josée) et son conjoint (Michel). On est moderne ou on l’est pas! On a fêté Noël en grande famille après quoi des plus petits groupes se sont constitués selon le moment. On s’est tous retrouvés le 12 janvier pour fêter le 18e anniversaire de Julia, en compagnie d’amis de Marie-Claude (Ronald, Carl et Jean-Marc) qui séjournaient également à Bali à ce moment. Compliqué à suivre? Je vous en parle pour vous faire comprendre que le voyage solo a pris une autre tournure pendant cette période. Moins de temps à moi, et plutôt des vacances qu’un voyage (à vous d’y mettre votre propre définition) et vous expliquer ce long silence. Disons-que par bout c’était un peu comme être au chalet l’été quand les gens viennent faire un tour. Pas le meilleur moment pour l’introspection, ni de grandes aventures à conter. Bali aussi je vous en dirai quelques mots dans une autre chronique.

Le groupe s’est dissout mi-janvier. Josée, Michel et Julia sont rentrés au pays, Alex a poursuivi sa route en Indonésie et Marie-Claude et moi avons pris l’avion pour Katmandou avec un arrêt de quelques jours à Bangkok, à la fois pour retrouver un climat moins chaud et humide et pour terminer son voyage avec une autre découverte. Et le Népal, une fois de plus a exercé son charme. La vieille ville, les temples, un véritable musée vivant, et l’attrait de montagnes, visibles qu’à l’occasion, si près mais si loin, la gentillesse des gens, c’est encore magique.

Nous avons passé quelques jours à Katmandou et quelques jours à Pokhara, où le fait saillant fut un vol d’une demi-heure en parapente. Ce sont des vols en tandem alors rien à faire autre que de tripper et admirer le paysage. On part en haut d’une colline à quelques kilomètres de la ville et presque immédiatement on s’élève, propulsé par l’air chaud (les thermales) qui monte le long de la paroi. On se retrouve donc après quelques minutes à une centaine de mètres au-dessus de notre point de départ. À notre gauche les sommets de l’Annapurna Himal, à notre droit le lac Fewa; assez cool merci!


Nous avons terminé notre voyage de couple à Mumbai, d’où Marie-Claude prenait son vol de retour. Agréable surprise, la ville est plutôt propre, moderne et le trafic est assez ordonné. On a donc pu se balader en relative quiétude, ce qui est rare pour une ville indienne. Les vieux quartiers coloniaux de Fort et Colaba sont très beaux, le bord de l’eau est très bien aménagé et c’est somme toute une ville agréable à visiter. La boucle fut ainsi bouclée et me voilà donc à nouveau en voyage solo. Je me suis empressé de reprendre l’avion pour Katmandou, l’appel des montagnes et de la nature se faisant de plus en plus pressant.



Je passe donc mes journées à faire des achats en prévision d’une randonnée d’une dizaine de jours. Je compte partir pour la région du Langtang d’ici le 12 février. Je dois tout acheter ayant renvoyé tout ce que j’avais comme équipement plein air à la maison en octobre. Bottes de marche, sac de couchage, vêtements sous-vêtements et sur-vêtements chauds, ainsi qu’une foule de petits gugus dont je vous épargne les détails. J’ai bien hâte de partir. J’ai besoin de retrouver un espace de réflexion et de contemplation. Je ne sais pas si c’est illusoire de croire que je saurai être contemplatif à marcher 5 heures par jour avec une douzaine de kilos sur le dos, mais je tente ma chance. Je ne suis pas pressé alors je pourrai faire plus d’arrêts et prendre des journées de repos.

J’essaierai de mettre en ligne un autre texte d’ici le départ, si ce n’est que pour vous dire à quel point vous me manquez tous…

À bientôt donc.

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